Cet hiver, nous sommes retournés dans notre pays préféré, i.e. le Canada, pour passer des vacances en famille.
On y a passé de supers moments. On a beaucoup aimé cette période où tout est sous la neige. On a célébré le nouvel an avec nos proches. On s’est éclaté avec les enfants sur les sentiers de Ski-Doo. On a adoré les températures négatives de malade quand on était sur notre traîneau à chien.
Tout s’est très bien passé.
Tout, sauf un truc…
Ce qui arrive quand vous êtes (trop ?) frugal avec les billets d’avion
Comme tout bon voyageur Mustachian, j’ai passé en revue tous les sites web des compagnies aériennes via différents comparateurs tels Kayak et Liligo.
On a réussi à trouver un vol à CHF 515 par personne - un prix assez décent pour traverser l’Atlantique.
Le seul inconvénient était le vol retour avec ses deux escales.
Après avoir terminé nos vacances, la tête pleine de souvenirs, on a dû penser à rentrer via notre premier vol intérieur. Tout s’est bien passé.
Ensuite, nous avons embarqué sur le deuxième vol (de nuit) pour traverser l’océan Atlantique jusqu’en Europe.
Et c’est là que ça a commencé à se compliquer…
Le commandant de bord nous a informés qu’il se pourrait que nous ayons du retard à cause d’un soucis lors du chargement des bagages.
Une dizaine de minutes plus tard, il nous a annoncé que le retard était indéfini car apparement, une pièce de la soute à bagages était cassée, et il fallait la réparer avant de décoller.
L’attente a duré plus d’une heure et demie.
Heureusement, les systèmes de divertissement ont fonctionné durant cette attente…du coup les enfants ont plutôt apprécié ce “problème”, car pour eux ça voulait dire plus de temps pour regarder des dessins animés !
On a atterri en Europe vingt minutes avant notre dernier vol de correspondance. En mode “on y croit jusqu’au bout”, j’ai dis à ma femme et mes enfants en sortant de l’avion que si on traversait l’aéroport en courant, on réussirait sûrement à avoir notre correspondance.
On est sortis de l’avion à la porte A. Et notre prochain vol était à la porte Z…
On a couru. On est arrivés deux minutes avant l’heure du départ officiel. On a vu notre avion. Je veux dire, on l’a vu décoller…
Au moins, on avait fait notre sport pour la semaine !
Lufthansa (notre compagnie aérienne) a réussi à nous trouver un autre vol dans l’après-midi, et nous a offert quatre coupons de 7,5€ chacun pour qu’on prenne quelque chose à manger.
Ca n’empêchait pas qu’on allait arriver avec plus de trois heures de retard. Ca peut paraître insignifiant, sauf si vous avez prévu de terminer vos vacances juste la veille de la rentrée scolaire…
On est finalement arrivés à la maison, un peu fatigués, mais tout allait bien. Vous vous dites sûrement — à juste titre — qu’on ne peut pas toujours économiser sur les coûts et bénéficier de tous les avantages.
La frugalité gagne toujours !
Pendant qu’on attendait notre vol de remplacement, j’ai rapidement recherché sur le net les possibilités de dédommagement en cas de vol retardé.
Je ne m’attendais pas à grand chose. Mais, comme pour tout problème dans la vie, je recherche toujours des retours d’expérience d’autres personnes, comme dans 95% des cas quelqu’un est déjà passé par la même situation que la vôtre.
J’ai trouvé de nombreux sites web affirmant que je pouvais récupérer quelques centaines d’euros en remplissant simplement un formulaire sur leur plateforme, et qu’ils s’occupaient de tous les processus juridiques.
Les seuls frais qu’ils prélevaient étaient 25% du montant qui me serait remboursé. Si rien n’était remboursé, je ne leur devais rien.
J’ai rempli le formulaire d’estimation de l’un de ces sites et ai appris qu’une indemnité de 200 à 300 euros était possible.
J’étais dubitatif.
J’ai regardé un peu plus en détails les textes de loi auxquels ils faisaient référence.
Et je suis tombé sur cette loi européenne : “Pour tout vol européen, ou tout vol partant ou se terminant sur un aéroport européen et exploité par une companie aérienne européenne, et avec un retard supérieur à 3h, les clients doivent être remboursés : 250€ < 1'500kms, 400€ entre 1'500kms et 3'500kms, et 600€ > 3'500kms. L’indemnité peut être réduite de 50% si la compagnie a trouvé un vol de remplacement et que vous arrivez à votre destination finale 2, 3 ou 4h en retard au maximum.”
Ensuite, je suis finalement tombé sur ce modèle de formulaire à remplir provenant d’un site web du gouvernement français (évidemment bien moins classé sur Google par rapport aux autres services qui essaient de profiter de la situation). Vous pouvez trouver le même formulaire en anglais sur ce site.
La semaine après notre retour, j’ai envoyé le formulaire par email à Lufthansa.
Ils m’ont répondu après treize jours en me proposant un dédommagement auquel il suffisait que je réponde par un “OK”, et l’argent me serait transféré dans la foulée.
Le dédommagement était de 300 euros. Par vol. Ce qui signifiait 1'200 euros au total !
Ca m’a monstre surpris car ça représentait plus de 60% de la valeur totale de nos vols qui s’élevait à 1'930 euros !
“Le temps c’est de l’argent” comme on dit…
Et vous, cher lecteur, avez-vous des conseils pour économiser de l’argent sur les billets d’avion ?
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